Cet article participe à l’évènement c’est quoi réussir ? Du blog Oser et réussir. J’apprécie ce blog, je recommande particulièrement cet article : les routines pour réussir.

Réussir : obtenir un bon résultat, d’après le Petit Robert. Obtenir un succès, réaliser ses ambitions pour le Larousse.

Réussir est un objectif de vie pour la plupart d’entre nous, et pourtant le mot recouvre des interprétations très différentes selon les personnes !

La mienne va même presque à l’encontre du dictionnaire… Et toi ? Donne-moi ta conception de la réussite, ou partage la réussite dont tu es le plus fier en commentaire !

Un marathon

Si on me demande ma plus grande réussite dans la vie… Je pense en premier au marathon que j’ai couru en 2018. 42,195 kilomètres en 5h04. Sans m’arrêter. En surpoids.

J’ai réalisé un rêve, quelque chose que je n’aurais jamais imaginé faire !

J’ai toujours admiré les marathoniens, cela paraissait un tel exploit (spoiler : et Ça l’est !). Il y a le « mur » des 30 kilomètres, au-delà duquel ton corps te dit d’aller te faire voir. Physiologiquement tu ne réponds plus de rien, c’est le mental qui prend le dessus.

Passer la ligne des 42,2 kilomètres… En courant ! Moi qui n’avais jamais couru plus de 10 kilomètres dans ma vie, et surtout qui oscillais entre 75 et 80 kilos !

Ma plus grande réussite : le marathon de Paris

Pygmalion

Lorsque mon ami m’a dit « tu devrais t’inscrire à un semi-marathon… Ou à un marathon ! », j’ai rigolé. J’ai pensé qu’il se moquait de moi, et pourtant il était sérieux !

Cela prouve que lorsque quelqu’un croit en vous, et voit votre plein potentiel, cela vous permet de donner le meilleur de vous-même… C’est l’effet pygmalion !

Du coup j’ai cogité, tergiversé… J’ai commencé par penser au semi marathon, qui paraissait plus accessible au commun des mortels avec un bon entraînement.

Et comme je ne fais jamais les choses à moitié, voici à  quoi ressemblait ma prépa (pendant l’hiver, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente… Et le plus souvent dans la nuit !)

La préparation

Par semaine :

  • Une sortie classique 1h00
  • Une sortie fractionnée 1h00 (alternance entre course À  vitesse maximum et plus relà¢chée, permet de progresser rapidement)
  • Une sortie longue le dimanche matin : pour augmenter progressivement mes records, passer de 10 À  21 km sur plusieurs mois…
  • Et je continuais 1 À  2 cours fitness type Body Combat, en plus, pour le plaisir !

J’étais à fond, je lisais des articles et conseils d’autres coureurs. Et c’est en tombant sur le témoignage inspirant d’une blogueuse en surpoids, qui a fait un marathon, que je me suis dit : « si elle a pu le faire, pourquoi pas moi ?« .

Et un petit clin d’œil du destin, en plein doute et manque de confiance après une sortie particulièrement difficile, je tombe par hasard sur une page qui parlait de course à pied dans un livre qui n’avait rien à voir.

Alors je me suis inscrite au marathon de Paris, j’ai pris mon dossard, et j’ai embarqué dans une aventure de dingue.

Et plus que la réussite, c’est l’aventure que je retiens : la course en elle-même n’est que l’aboutissement de semaines et de mois de préparation !

Marathon de Paris 2018 : une victoire personnelle

Ce qui en fait le piment, c’est qu’on ne peut jamais savoir à l’avance si on va tenir jusqu’au bout : est-ce que le corps va tenir ? On n’est jamais À l’abri d’une blessure, sur une si longue distance… Sans parler des crampes, vomissements, malaises… On ne compte pas les ambulances tout au long du trajet !

L’importance de l’esprit

Et le mental ? Comment on va vivre intérieurement cette expérience ?

Mon plus beau succès, Ça a été ça : la préparation psychologique. A aucun moment pendant la course, je me suis dit « mais qu’est-ce que je fous là ? ». Au contraire, j’ai kiffé chaque instant, même dans la douleur !

A mi-chemin, vers Bastille, je me suis dit : « à partir de maintenant, quoi qu’il arrive, j’aurais battu mon record personnel » (car pendant une prépa marathon, on ne dépasse jamais 21 km pour ne pas se cramer).

Bizarrement, j’imaginais que j’allais passer la ligne d’arrivée en pleurant de joie, pleine de fierté pour cet accomplissement !

Mais j’étais tellement fatiguée, au bout du rouleau, que j’ai surtout ressenti du soulagement je crois.

Et la réussite a aussi été la fierté de mes proches, lorsque, Étendue sur le sol, j’ai eu mon grand-père au téléphone et je lui ai dit : »Ça y’est ! Je l’ai fait !« , il n’en revenait pas !

Apprentissages

Si je retiens autant le marathon comme réussite, c’est qu’il a profondément changé ma manière de penser.

  • Il a été l’amorce de la guérison de mes compulsions alimentaires : en me détachant de l’objectif de maigrir, je me suis enfin fichu la paix avec la nourriture
  • Il m’a prouvé que tout est possible, même les rêves les plus fous ! Du moment qu’on croit en soi et qu’on travaille dur
  • Enfin, l’étape ultime d’un objectif pour lequel j’aurais pu me bloquer à cause de mon poids. Et c’est ça le message que je transmets À mes clientes en coaching : vivez vos rêves dès maintenant ! Le poids n’est pas un obstacle mais un prétexte !

« Le poids n’est pas un obstacle, mais un prétexte ! »

Croire en soi, même si les autres ne croient pas en vous. Même si vous doutez, faites-le quand même !

C’est ça le courage : y aller malgré la peur.

Et si on rate, ce n’est pas grave, rien n’empêche de réessayer ! Et cela n’enlève pas à votre mérite.

Alors, c’est vrai, le marathon était un objectif et je l’ai réussi. En ce sens je rejoins la définition du Petit Robert.

Mais si on pense à « réussir dans la vie », je pense que le chemin est tout aussi important que le résultat final.

Notre société met tellement en avant les objectifs, les performances, les résultats, et donc la réussite… Qu’on en oublie parfois l’instant présent, apprendre à se satisfaire de ce qu’on a et se laisser vivre !

« Pas besoin de faire pour être ».

On n’a pas besoin de faire pour être. Et Ça, c’est le yoga qui me l’a appris. Un art de vivre où il n’y a rien à réussir, juste à  respirer.

Et ça fait beaucoup de bien...

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17 commentaires

  1. Super article, je suis assez d’accord sur la confusion entre le bonheur et la réussite dans notre société. J’aime bien la phrase ‘le chemin est tout aussi important que le résultat’ je dirais même plus important car ça nous fait grandir.

    Super le newlook du blog. Good job 🤗
    Hâte de lire d’autres de tes articles
    Bisous

    1. Merci Amal pour ton retour enthousiaste ! Ça me donne de l’élan pour la suite 🙂 oui tu as raison, le chemin est finalement plus important que le résultat car c’est ça qui constitue notre vie : une suite d’instants.
      Merci pour ton retour sur le design, je me demandais justement si ça vous plaisait ! À bientôt

  2. Bonjour Claire et merci beaucoup pour ce bel article. Eh oui, réussir c’est accomplir son but dans la vie tout en appréciant le processus et en restant équilibré. Et je suis d’accord, « Pas besoin de faire pour être ».
    En tout cas, j’ai hâte de découvrir d’autres leçons de vie.

  3. Très bon article, motivant! La réussite est le résultat d’un chemin que l’on à parcouru avec effort et détermination, et surtout avec passion. Si l’on ne réussit pas, ce n’est pas grave, on apprend! « Je ne perd jamais, soit je gagne, soit j’apprend » N.Mandela En tout cas, merci pour cet article!

  4. Très bel article dans lequel je me retrouve beaucoup ces jours-ci, étant en pleine confusion quand aux choix difficiles que je dois faire pour mon avenir pro.
    Très belle réussite de ton côté, félicitations et merci pour ce partage de bonnes énergies !

    1. Merci beaucoup pour ton retour enthousiaste, je suis ravie que ce partage t’ait plu !
      Bon courage et plein de bonnes choses pour ton avenir professionnel… tu as toutes les cartes en main, à toi de décider du jeu 😉

  5. Excellent témoignage Claire et merci pour ce partage.
    Félicitation pour cette belle volonté que tu as.
    C’est très intéressant de voir que ce challenge a été l’amorce vers une nouvelle philosophie de vie.

  6. Bravo à toi Claire pour cette réussite et merci pour ton témoignage et ce partage. Je retiens aujourd’hui l’idée que le chemin parcouru est tout aussi important que le résultat final et de continuer à croire en soi même si le doute nous gagne et de faire quand même ce que l’on souhaite entreprendre. Cela me parle beaucoup surtout en ce moment où je traverse une grosse période de doute quant au projet professionnel dans lequel je me suis engagé!

    1. Merci beaucoup Aline pour ton retour ! Et oui le chemin est souvent sinueux, parfois avec des boucles, des montées… mais c’est ça qui fait la beauté du sommet ! Courage pour votre voie 🙂

  7. Félicitations ! Je ne sais pas si j’aurais osé me lancer dans un marathon. En même temps, j’ai toujours détesté courir. Mais je me suis lancée d’autres défis.

    En tout cas, je vous rejoins totalement : on a pas besoin de faire pour être. Ce n’est pas en accomplissant des exploits que l’on existe, mais en vivant sa vie pleinement et en savourant l’instant présent.

    😉

    1. Merci Murielle ! Oui je comprends, le marathon me faisait rêver parce que j’aime courir ! À chacun sa passion et ses objectifs 😉
      Et vous l’expliquez très bien : pas besoin d’accumuler les trophées pour donner du sens, la seule chose qui compte c’est… maintenant !!!

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