Comment dépasser ses peurs en 5 étapes ?

Si tu observes tes pensées, tu verras que la peur revient souvent. Elle peut être utile (peur pour sa sécurité en voiture, on conduit tranquillement et on met sa ceinture) mais aussi limitante (envie de changer de boulot mais peur de ne pas trouver, de ne pas passer la période d’essai, de ne pas s’adapter…).

Lorsqu’on est en surpoids, on se sent facilement jugé et limité.

Nous sommes souvent très durs avec nous-mêmes, et nombreux sont ceux qui n’osent pas se mettre en maillot, porter les tenues qui leur font envie et même pire, n’osent pas réaliser leurs envies (faire du parapente, prendre un cours de pole dance, se mettre à un sport, faire un certain métier) à cause de ce complexe.

Peur que le corps ne suive pas, peur de ce que vont dire les autres.

Pour une personne obèse, même manger une glace en public demande du courage pour affronter le regard des autres !

Lire l’article : faut-il avoir peur du mot gros ?

La mission que je me donne en coaching, est de te faire réaliser tes rêves, tes aspirations les plus profondes et ce, dès aujourd’hui. Pas besoin d’attendre d’être complètement guéri des troubles du comportement alimentaire ou d’avoir perdu vingt kilos pour semer les graines de ton bonheur.

La peur n’empêche pas l’action !

« La peur n’empêche pas l’action ! »

Mais alors, comment dépasser ses peurs ? Lis bien jusqu’au bout pour les 5 étapes !

Etape 1 pour dépasser ses peurs : mon moi au top

Rêve la personne que tu souhaites devenir, prends un stylo et écris.

Mon moi au top c’est (par exemple)

• Un entrepreneur libre et indépendant / un salarié épanoui et reconnu
• Quelqu’un qui n’a pas peur d’aller seul au cinéma, au restaurant ou même en voyage !
• Une personneâ confianteâ mais qui n’a pas peur de se montrer aussi vulnérable et demander de l’aide quand elle en a besoin
• Un/e sportif/ve
• Une personne qui prend soin d’elle, qui s’habille en couleurs.

Fais une liste la plus longue possible, incluant des qualités, des activités, même le métier idéal, sans aucune censure.

Vos rêves d’enfant, les personnes qui vous inspirent, vos désirs enfouis au plus profond de vous…

Etape 2 : la pleine conscience

La méditation

Je parle souvent du modèle de brooke castillo, mais c’est un concept qu’on retrouve même chez les philosophes de l’antiquité.

Il s’agit de comprendre que les pensées créent les émotions, les émotions créent les actions et les actions créent tes résultats.

 http://www.la-vie-positive.com/pensees-emotions-actions-resultats/

On peut dire que les circonstances créent nos pensées, mais ce n’est qu’à moitié vrai. Si tu observes tes pensées en méditation, tu verras qu’elles sortent de nul part.

Posé sur ton canapé, tu penses à ta liste de courses. En pleine réunion, tu te projettes à ton cours de fitness de ce soir. Et une fois à ce cours, tu repenses au travail et à ce client qui a tapé un scandale !

Quand est-ce que tu vis dans l’instant présent ?

Les circonstances sont neutres. Tu peux choisir tes pensées, mais pour cela, encore faut-il en être conscient !

Ici, il s’agit particulièrement de prendre conscience de tes freins, des pensées qui te bloquent. Pour apprendre à les reconnaître, il y a deux outils.

Le premier, c’est la méditation : chaque jour, consacre dix minutes à t’assoir et ne rien faire. Ne rien faire de manière active et consciente, c’est à dire te concentrer sur ta respiration et laisser les pensées passer sans les retenir. C’est un exercice extrêmement efficace pour reprendre le contrôle de votre esprit, et tu verras les premiers résultats très rapidement.

Découvre ici la plus grosse erreur qui t’empêche de méditer !

Le flot de pensées

La deuxième option, pour ceux que la méditation rebute vraiment, c’est le flot de pensées.

Il s’agit de prendre un stylo , mettre votre minuteur sur 3 à 5 minutes, et écrire tout ce qui te passe par la tête en temps réel, sans aucune censure. Coucher par écrit ton flot de pensées.

Avec l’habitude, tu pourras le faire de manière un peu plus ciblée : avant une crise de boulimie pour la désamorcerpetit à petit en observant ce qui se passe dans ta tête, ou, dans le cas qui nous intéresse ici, pour débusquer une peur bloquante.

Lorsqu’il est trop difficile de reconnaître une pensée, tirer le fil à partir de l’émotion.

Comment je me sens ? Quelle est ma météo intérieure ?

Exemple : sensation physique –> je ressens une boule au ventre.

Emotion : triste et frustré

Pourquoi ? Mon amie a un empêchement pour les vacances qu’on avait programmés ensemble cet été, je voudrais quand même partir mais je n’ai personne pour m’accompagner.

Ok, là tu tiens quelque chose : je voudrais… Mais…

Derrière le « mais » se cache la peur. Personne pour m’accompagner, et donc ?

Et donc j’ai peur qu’on me juge si je parle seule, que les gens pensent que je n’ai pas d’amis.

Ok, quoi d’autre ?

J’ai peur de m’ennuyer, de ne pas savoir quoi faire.

–> tire la pelote jusqu’à avoir listé toutes les peurs.

Là, tu peux commencer à travailler dessus.

 

Etape 3 : quel est le pire qui puisse arriver ?

Maintenant que tu as tiré la pelote des peurs, tu peux les regarder en face.

Bravo, ce n’est pas un exercice facile et si tu fais partie de la minorité de la population qui le fait, tu feras aussi partie de la minorité qui réalise ses rêves et qui réussit, peu importe les circonstances extérieures !

Reprenons notre liste de peurs, et tirons encore un peu plus la pelote.

Quel est le pire qui puisse arriver ?

Mettons que je suis seul au restaurant le soir à l’hôtel, parce que j’ai décidé de partir sans mon amie.

Peur n°1 : que les gens me jugent.

Le pire qui puisse arriver ? D’abord, peut-être que les gens te jugeront dans leurs têtes et tu ne t’en rendras même pas compte. Peut-être que quelqu’un te posera la question : « vous êtes tout seul ? » et tu te sentiras mal à l’aise… Ou pas ?!!

Peut-être surtout que tu projettes ton propre malaise dans l’esprit des gens, parce que tu n’assumes pas d’être seul.

Et si certains ne comprennent pas, c’est peut-être parce qu’ils n’auraient pas les c*** de le faire mais qu’ils en meurent d’envie ?

Ou juste que ce n’est pas dans leur habitude / culture. Par exemple, quand je suis partie en thaïlande j’étais seule une partie du séjour, et j’ai discuté avec le chauffeur de taxi (qui ne parlait pas un mot d’anglais, on conversait via google traduction c’était épique !). Il s’intéressait sincèrement à moi et me demandait avec curiosité pourquoi je voyageais seule, simplement parce qu’il n’avait pas l’habitude !

Et comme j’assumais, il m’était facile de lui répondre et de discuter ouvertement. Au fond de moi, je me fichais bien qu’on pense que c’est bien ou mal, parce que c’est ma vie et je fais ce qui me plais !

Peur n°2 : peur de m’ennuyer.

Le pire qui puisse arriver si je m’ennuis ? Me sentir seul et vide… A faire une crise de boulimie… Regretter ma décision… Etc.

Je vous reprends mon exemple personnel : j’ai décidé de repartir seule cet été, de me mettre au vert avec pour objectif de me reposer et de ne rien planifier à l’avance. Aussi le troisième jour, après avoir fait une longue balade, un sauna, lézardé à la piscine et fini mon premier bouquin j’ai trouvé le temps un peu long.

Et j’ai relativisé : l’ennui est un luxe !

C’est les vacances, c’est une chance que ça ne passe pas trop vite ! J’ai encore le choix de faire plein de choses si je le souhaite : entamer un autre bouquin, retourner me balader, travailler pour mon blog etc.

Je me suis rappelée pourquoi j’avais réservé ce séjour, l’envie et le besoin que j’avais de me retrouver seule avec moi-même plutôt que de faire un séjour sportif ou autre. Et voilà, l’ennui n’était plus un problème.

 

Etape 4 : agis malgré la peur

Pourquoi on a peur ?

Les exercices proposés visent à te rendre conscient de ce qui se trame dans ta tête pour mieux le gérer et piloter ta vie.

Cependant je préfère te prévenir : tu auras toujours peur, et c’est normal ! La peur est un mécanisme naturelqui vise avant tout à nous protéger du danger. Souvent, le danger est imaginaire mais c’est comme ça.

L’essentiel c’est d’agir malgré la peur. C’est la définition du courage ! 

Tout le monde a peur : l’acteur a le trac avant de monter sur scène, l’entrepreneur à succès a eu peur lorsqu’il a tourné sa première vidéo, écrit son premier article, â et il a toujours peur lorsqu’il monte sur scène pour prendre la parole à une conférence. Mais il le fait quand même !

La peur génère de l’adrénaline et nous rend hyper attentifs. Même si tu as les mains moites et que tu trembles légèrement, tu peux quand même parler en public ! La peur s’estompera avec l’action, et tu seras fier de toi.

La fierté de dépasser ses peurs

Je te redonne un exemple personnel : le jour où j’ai décidé de prendre mon dossard pour le marathon de paris, fin 2017.

J’avais déjà vaincu une première peur en m’inscrivant au semi-marathon (21 km) alors que je n’avais jamais couru plus de 10 km. Mais l’objectif me paraissait plus atteignable après m’être renseignée : pas de mur physiologique aux 30 km, un entraînement de 2 sorties par semaine pendant 3 mois suffit. Et en plus,â des personnes en surpoids l’ont fait…

Et j’étais tellement à fond dans ma prépa, que le rêve jusque-là inaccessible du marathon est devenu à ma portée.

J’ai lu le blog de margaux, une jeune femme en surpoids qui l’avait fait, elle ! Merci à elle de m’avoir montré que c’était possible et que le poids n’était pas un obstacle irrémédiable ! A la limite, il pouvait rester une excuse, si je décidais de ne pas croire en moi.

Et puis un jour à la fnac, j’ai pris un bd pour la feuilleter, de pénélope bagieu sur un thème humoristique qui n’avait rien à voir avec la course à pied, et en ouvrant le livre je tombe sur une planche d’une femme en train de courir sur une épreuve sportive, qui double un homme impoli.

J’ai vu cela comme un clin d’oeil du destin, le petit signe qu’il me fallait pour me lancer et je l’ai pris, ce fameux dossard ! Une centaine d’euros pour réaliser, peut-être, un exploit…

Le mental pour dépasser ses peurs

Le mental est aussi important que le physique, dans une épreuve comme celle-là, et ni ma tête ni mon corps ne m’ont fait faux bond. J’ai tenu jusqu’au bout, toujours motivée et heureuse de le faire. J’ai couru tout du long, en 5h04 j’ai terminé mon premier marathon !

Même si je n’avais pas pu finir pour une raison x ou y j’aurais pu être fière de moi. Je l’ai fait, et ça a changé ma vie. J’ai donc compris que tout est possible à qui s’en donne les moyens, et c’est pour cela que j’ai décidé d’être coach !

Agir, c’est prendre le risque d’échouer, mais tu n’auras pas de regrets.

« Agir, c’est prendre le risque d’échouer »

Alors, laisse parler les gens, laisse parler ta peur et vas-y quand même, réalise tes rêves !

copyright :
studio tendances paris

Etape 5 : les peurs bloquantes persistantes

Alors cela semble facile en théorie, mais plus difficile en pratique, surtout pour les gros morceaux.

Par exemple, la peur du vide intérieur,  la peur de faire une crise de boulimie.

Parfois, l’auto-coaching ne suffit pas et il ne faut pas avoir peur de faire appel à un professionnel.

l’hypnose peut aider à débloquer certaines peurs bien enfouies, irrationnelles parfois (peur de conduire, crises d’angoisse…).

Pour une solution pratico-pratique, je n’ai rien trouvé de mieux que le coaching ! 

choisis un coach qui t’inspire, pour qui tu ressens un bon feeling â et qui a déjà traversé le problème que tu souhaites résoudre.

Et pour cause ! Lorsque je souffrais de troubles du comportement alimentaire, j’ai presque tout testéâ : l’hypnosejustement, voir un psy pendant plusieurs années… Tout a eu son utilité : le psy pour faire la paix avec mon histoire familiale, l’hypnose pour régler des situations plutôt ponctuelles de manière très efficace, mais pour les tca et bien d’autres sujets ce qui a marché c’est de me faire coacher !

Cela demande un investissement de départ.

Mais que représente cet investissement pour retrouver la liberté dans ta vie ? Liberté de choisir tes pensées et d’avancer malgré la peur ? Liberté de réaliser tes rêves et vivre enfin pleinement ta vie !

 

Dis-moi en commentaire, quelle est la plus grande peur que tu es fier d’avoir vaincue ?