Résumé et avis du livre « La vérité sur l’obésité »

Encore beaucoup d’idées reçues persistent au sujet du surpoids et de l’obésité, y compris dans le corps médical. On entend que pour maigrir, il suffirait de manger moins et bouger plus. Ce qui induirait que le fait d’être gros relève de la paresse et de la gloutonnerie !

Il n’en est rien… Les causes du surpoids et de l’obésité sont bien plus complexes.

Et c’est en les comprenant qu’on peut mieux prendre en charge.

L’obésité touchera, si on ne change rien, 1 Français sur 4 en 2030 ! En 2022, plus de la moitié de la population européenne est touchée par le surpoids ou l’obésité d’après l’OMS.

Ici je résume et donne mon avis sur le livre « La vérité sur l’obésité : comprendre et soigner cette nouvelle épidémie » de Hélia Hakimi-Prévot. Un livre que je recommande aux personnes touchées par le surpoids ou l’obésité mais aussi à leurs proches, et aux professionnels de santé.

J’ai retenu deux phrases citées dans le livre :

« Nos sociétés créent des obèses mais ne les supportent pas » (de Jean Trémolières).

Le surpoids est un problème individuel mais aussi sociétal ! Cette phrase illustre l’une des causes de l’épidémie d’obésité qui sévit ces dernières décennies (depuis les années 1960) et représente un défi sanitaire majeur. Mais aussi met en lumière la grossophobie : ne pas supporter les gros, c’est les discriminer !

La grosseur peut créer des complexes physiques.

Discrimination des personnes obèses à l’embauche notamment, car on associe grosseur et manque de volonté.

Les critères de beauté de la société occidentale mettent au premier plan la minceur : pour être beau, il faudrait donc maigrir ! Et c’est tout le business des régimes, du fitness, de la cosmétique, presse féminine, de la mode et j’en passe. 

Mais les régimes, au lieu de nous faire maigrir, nous font grossir dans plus de 95% des cas sur le long terme ! Changeons les mentalités plutôt que d’enrichir Weight Watchers ou Comme j’aime !

Stop aux régimes, pilules miracles et autres fausses promesses qui détraquent le métabolisme, la santé et l’estime de soi.

Alors oui, ça demande un peu plus de temps et de réflexion de se pencher sur les vraies causes du surpoids et de l’obésité, pour comprendre les vraies solutions… et c’est tout ce travail que Hélia Hakimi-Prévot, journaliste scientifique, a compilé dans son livre, que je te recommande chaudement pour aller plus loin.

La deuxième punchline :

« La génétique prédispose, l’environnement propose, la psychologie impose » de Pierre Aimez. Ou, comme le dit l’auteure Hélia Hakimi-Prévot : « N’est pas obèse qui veut ! ».

Donc non, ce n’est pas l’équation « calories entrantes – dépenses sortantes » qui va déterminer à elle-seule le surpoids. Je l’ai découvert dans mon propre cas, lors d’un coaching alimentaire : j’étais en surpoids tout en mangeant moins en calories que mes besoins réels !

Qu’est-ce que le surpoids et l’obésité ?

On définit ces deux catégories par lindice de masse corporelle, l’IMC : le rapport entre le poids et la taille au carré. 

Entre 20 et 25, le poids est considéré comme « normal ». Entre 25 et 30, on rentre dans la catégorie du surpoids. Au-delà de 30, il s’agit d’obésité (avec encore différents stades, jusqu’à l’obésité morbide à plus de 40).

Cette définition est pourtant limitative : elle ne prend pas en compte le rapport entre masse musculaire et masse graisseuse. Ainsi, un rugbyman ou un bodybuilder seront techniquement en surpoids voire en situation d’obésité.

Il y a donc un autre paramètre à intégrer : le tour de taille. Celui-ci reflète la graisse viscérale, qui comporte des risques pour la santé. Pour une femme, plus de 80 cm et pour un homme, plus de 94 cm de tour de taille représentent un risque accru.

L’IMC ne reflète pas à lui-seul l’état de santé

D’ailleurs, pourquoi parle-t-on d’obésité-maladie ? 

Ne peut-on pas être gros et en bonne santé ?

La réponse scientifique, très clairement détaillée dans le livre est : oui, mais ça ne dure qu’un temps.

Dans le cas de l’obésité, définie comme « l ’accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé », le graisse se stocke dans les cellules adipeuses qui ont deux choix :

  • Se démultiplier
  • Grossir.

Le problème, c’est que du tissu fibreux va se créer autour, comme une coque, qui va empêcher la graisse d’être utilisée par l’organisme à bon escient !

Et c’est là qu’on commence à comprendre pourquoi il devient impossible de maigrir, passé un certain cap. 

La multiplication des régimes restrictifs ne permet pas de diminuer le nombre de cellules graisseuses ! On rentre dans la spirale infernale de la prise de poids.

balance pour se peser
Se peser quand on est en surpoids : parfois un moment difficile à vivre

Quels sont les risques du surpoids pour la santé ?

Lorsque la graisse est localisée autour de l’abdomen, dans les organes, elle peut causer de l’hypertension, du diabète, la goutte ou encore le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Quant à l’excès de poids, il peut créer une insuffisance respiratoire, de l’apnée du sommeil, des pathologies ostéoarticulaires… jusqu’au cancer.

Sans parler des conséquences sur la santé mentale : dépression, troubles anxieux…. 

On voit aussi les risques accrus avec l’épidémie de COVID-19.

Cela étant aggravé par la sédentarité.

Les causes de l’obésité

Tu l’as compris, il n’y a pas une cause unique au surpoids mais une pluralité de causes. L’auteure invite le corps médical à prendre en compte les spécificités individuelles. 

Certes, il y a le déséquilibre de la balance énergétique sur une longue période.

Génétique

Mais aussi les inégalités génétiques : tu l’as sûrement déjà constaté, certaines personnes restent minces malgré une alimentation trop abondante et déséquilibrée ! 

Il y a donc une injustice de ce point de vue-là. 

L’obésité purement génétique concerne 10% des cas. Elle existe, et dans tous les cas la génétique va influencer la prise de poids ou non à environnement égal.

Environnement

L’environnement rentre donc en ligne de compte pour 90% des cas d’obésité : la sédentarité, exacerbée depuis le Covid-19 et le télétravail, le temps d’écran qui ne cesse d’augmenter… mais aussi les mécanismes d’addiction à la nourriture.

Les industriels de l’agro alimentaire ont une responsabilité, avec tous les aliments ultra transformés conçus pour nous rendre accros avec le « bliss point » : l’équilibre parfait entre le gras, le sucre et le sel qui nous pousse à manger au-delà de notre faim (qui n’a jamais terminé un paquet de chips ou de biscuits lève la main !).

Psychisme

Enfin, le psychisme joue un rôle déterminant. Les traumatismes sont fréquents, raison de plus pour arrêter de juger sans connaître !

C’est un des points que j’aborde dans ma formation pour les profs de yoga, pour les aider à adapter leurs cours aux élèves en surpoids. Toucher un élève pour l’ajuster sans lui avoir demandé son consentement au préalable, alors qu’il a peut-être connu des abus sexuels, serait fortement déplacé.

Mais les traumatismes peuvent être des carences affectives, blessures d’abandon… 

Se remplir par la nourriture aura pour but de combler un vide. Et les régimes viendront renforcer cette peur de manquer, et renforcer le cercle vicieux de la prise de poids, voire ajouter à l’équation des troubles du comportement alimentaire (boulimie, hyperphagie…).

Lire l’article : hyperphagie, boulimie : quel traitement ?

Microbiote

Le microbiote intestinal joue un rôle clé. C’est l’ensemble des micro-organismes présents dans les intestins, plus de cent mille milliards de bactéries ! Seul un tiers est commun entre les individus.

L’obésité réduit sa richesse et sa diversité, mais des recherches scientifiques donnent de l’espoir avec la transplantation du microbiote fécal (TMF).

Médicaments

Les médicaments peuvent contribuer à la prise de poids, comme la cortisone, l’insuline ou les anti-dépresseurs. Mais aussi les perturbateurs endocriniens, l’arrêt du tabac (qui doit être privilégié car plus bénéfique pour la santé !) ….

Traiter le surpoids par le corps

Activité physique

Ce n’est pas une surprise : augmenter l’activité physique est bénéfique à tous.

Oui, mais…

  • Quand on lit les recommandations de l’OMS, cela paraît énorme pour une personne en situation d’obésité qui peut avoir du mal à monter quelques marches d’escalier. La recommandation est de pratiquer une heure d’activité modérée par jour, cinq fois par semaine. 
  • Quid du regard des autres en salle de sport, et des consignes ou appareils souvent peu adaptés à ces personnes ? 

Alors, il vaut mieux commencer petit, quitte à se faire accompagner d’un coach en activité physique adapté (APA). Faire un tour de pâté de maison, monter dix marches, puis quinze… Mieux vaut un peu que pas du tout !

Ensuite, et ce n’est pas facile : apprendre à se détacher du regard des autres. Si vous avez envie d’aller nager, allez-y ! Pareil pour la salle de sport ou les cours de yoga.

Lire l’article : faire du sport pour maigrir : fausse bonne idée ?

Le yoga a un double avantage : une activité douce, sans impact pour les articulations. Plus qu’un sport, c’est une philosophie qui aide à réconcilier corps et esprit. On se sent détendu dès la première séance, ce qui peut aider à réduire aussi l’alimentation émotionnelle et restaurer l’estime de soi !

Pour aller plus loin : voir ma vidéo « Avoir le courage de ne pas être aimé, un livre qui donne les clés de la liberté ».

Dans le cas du yoga : les professeurs ne se rendent pas forcément compte des barrières physiques et psychologiques à la pratique. Mais sont bienveillants : vous pouvez leur partager vos ressentis et difficultés, pendant le cours ou à la fin (et les renvoyer vers ma formation si ça les intéresser !).

Mais vous pouvez aussi apprendre par vous-même quelques adaptations dans les postures pour vous sentir plus confortables. 

Pour cela, recevez gratuitement mon guide « Ose le yoga surtout en surpoids ».

Si un cours collectif vous semble insurmontable, et que vous avez le budget, vous pouvez solliciter un cours particulier, la plupart des profs le font (choisissez quelqu’un de formé et/ou qui est à l’aise sur le sujet de l’obésité).

J’ai d’ailleurs créé un annuaire des profs qui ont suivi et validé la formation yoga rondeurs chez moi, à retrouver ici.

Nutrition

Le livre vous délivre de nombreux conseils qui vous aideront dans le détail. J’en citerai seulement deux :

  • Ne pas restreindre ni interdire de catégories d’aliments : c’est l’autoroute des troubles du comportement alimentaire, et ce n’est tout simplement pas tenable ni souhaitable sur le long terme !
  • Ne pas se fixer un objectif précis de perte de poids. Penser à sa santé en premier lieu.

Mon avis : on n’est jamais autant obsédé par la « bouffe » que quand on cherche à maigrir.

Alors que commencer à s’aimer et s’accepter dès à présent, et choisir de prendre soin de sa santé, c’est une démarche bénéfique et profitable. Faites les choses pour vous faire du bien, vous nourrir suffisamment en qualité et en quantité parce que vous vous aimez, plutôt que chercher à vous punir d’un excès alimentaire en vous tuant au sport ou en vous privant au repas suivant.

Traiter l’obésité par l’esprit

Les kilos sont la partie émergée de l’iceberg.

La dimension psychologique est une des causes de la prise de poids, mais aussi une conséquence.

Cause, de par les traumas ou rapport complexe à l’alimentation. Conséquence, car c’est bien dur de s’aimer quand on est gros et que dès le plus jeune âge, on souffre de harcèlement à l’école, puis discrimination…

Les troubles du comportement alimentaire

Revenons aux troubles du comportement alimentaire : on peut en souffrir sans être en surpoids, de même qu’on peut être en surpoids sans souffrir de TCA. 

Le terreau du trouble, c’est la volonté de contrôler son poids. Il faut donc déconstruire la peur de grossir pour en sortir. 

L’hyperphagie boulimique est le trouble le plus fréquent chez les personnes en situation d’obésité. Elle entraîne des fluctuations de poids, des symptômes dépressifs…

La restriction réelle ou psychologique (exemple : penser que le chocolat fait grossir) : crée des compulsions. 

Il est indispensable de traiter les TCA dans la prise en charge du surpoids et de l’obésité. 

food porn : des aliments gras, salés, sucrés
Crise de boulimie : manger de grandes quantités de nourriture en cachette, sur un temps court, avec un sentiment de honte


Lire l’article : comment ne plus avoir de crise de boulimie.

L’estime de soi

Soigner son esprit, passe aussi par la re narcissisation. Retrouver le goût de vivre, l’estime de soi. Ne pas se définir par rapport à son corps ou son surpoids. Comprendre que ce n’est pas dû à un manque de volonté. Arrêter de culpabiliser ! Le livre l’explique bien : en comprenant toutes les causes, on voit bien que la part de l’individu est finalement assez réduite.

Traitements du surpoids et de l’obésité

Le livre est exhaustif et parle des médicaments, notamment des nombreux échecs en la matière, mais aussi quelques espoirs.

Mais aussi nous détaille la chirurgie bariatrique : qui peut y prétendre ? Est-elle vraiment efficace ? Quels sont les différents procédés ?

Un point important est de s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, compétente dans le domaine de l’obésité mais aussi douée d’empathie.

La première personne à qui s’adresser est le médecin généraliste, qui orientera le cas échéant vers un ou plusieurs spécialistes (nutritionnistes, psychologues ou psychiatres, endocrinologues…). Il existe aussi des centres spécialisés pour l’obésité, CSO, un peu partout en France, ainsi que plusieurs associations comme le CNAO (Collectif National des Associations d’Obèses). 

Au-delà de la prise en charge individuelle, c’est le regard et les actions de la société qui doivent changer : plus de matériel médical adapté, plus de professionnels formés à l’obésité…

N’oublions pas que l’obésité est la quatrième cause de mortalité dans le monde…

Tout ce travail d’équilibre psychique et physique doit se faire sur le long terme. 

Cela commence par modifier la façon de penser la maladie pour s’en défaire, et sortir de la double peine restriction / craquage avec les régimes, qui créent l’escalade de la prise de poids.

Pour aller plus loin, tu peux retrouver l’interview de l’auteur sur ma chaîne Youtube :

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Source images : Canva pro

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34 commentaires

  1. Bonjour,
    Très intéressant cet article. Je suis entièrement d’accord avec tout ce qui est dit jai un imc qui varie entre 29 et 31 et n’ai aucun problème psychologique avec mon corps, mais personnellement si je veux perdre un peu de poids, c’est pour mon souffle et mes genoux, et ça reste pas si simple.

    1. Merci pour ton retour, c’est bien complexe en effet de perdre du poids. Mieux comprendre les mécanismes et les causes aide aussi à appliquer les bonnes solutions pour soi ! Courage !

  2. Bravo Claire pour ton article. La vérité sur l’obésité devrait faire partie de sujet à aborder dans les écoles pour aider les enfants et les ados. C’est indispensable de comprendre comment notre corps fonctionne, réagit, … Un travail d’éducation est à faire dans les entreprises

  3. Article super intéressant, merci d’avoir pu mettre en avant que c’était plus compliqué que juste le fait de « manger trop ». L’intolérance sur ce sujet est bien trop importante et les gens devrait être davantage informé. Article très complet

  4. Un article qui va au fond des choses et qui apporte beaucoup de d’excellents conseils
    En effet perdre du poids est avant tout une aventure émotionnelle intérieure

  5. Salut Claire, j’ai adoré ton article aussi bien sur le fond que sur la forme ! Je trouve qu’il résume bien les enjeux liés à l’obésité et les solutions proposées sont très intéressantes. Merci 🙂

  6. Merci de mettre en avant la complexité de l’obésité. C’est tellement rare de trouver des articles documentés et nuancés, qui ne résument pas le surpoids à « tu manges trop » et la perte de poids à un déficit calorique. Vraiment, merci 🙏🏻

    1. Exactement, merci à toi Miren ! Plus je lis, plus je me rends compte que moi-même j’étais dans ces clichés de « balance calorique déficitaire pour maigrir »… alors je vais revenir sur mes anciens articles pour les nuancer, et je suis en train de lire « Les lois de l’obésité » qui parle du rôle des hormones et notamment de l’insuline sur la prise de poids. J’en ferai un résumé 😉

  7. Merci pour cet article très intéressant Claire ! J’avais déjà entendu ton interview, mais pas forcément tout retenu et là j’adore la punchline « « La génétique prédispose, l’environnement propose, la psychologie impose » de Pierre Aimez. C’est très déculpabilisant pour la personne en surpoids ou obèse, et ça lui donne matière à la compréhension du problème, je la réutiliserai, c’est sûr!

    1. Avec plaisir ! J’ai voulu faire un article différent de l’interview pour que les deux se complètent justement 😉 Oui j’aime beaucoup cette punchline aussi qui résume beaucoup de choses et aide à déculpabiliser !

  8. Très bon article très complet, qui décrit en particulier bien la souffrance morale que peut avoir une personne en surpoids. Rejetée par la société, peur du regard de l’autre quand on essaie de faire du sport, inadaptation de certains conseilsà la difficulté physique qu’un exercice peut avoir pour un grand surpoids… Et l’importance de ne pas tout ramener aux kilos !
    Le yoga est à mon sens une très bonne pratique pour perdre du poids quand on est justement en surpoids, car elle se pratique dans l’écoute du corps, sans à-coups, dans la tonicité des muscles profonds (ceux qui vont pouvoir faire diminuer la graisse viscérale dangereuse pour la santé) et non pas des muscles superficiels…et avec la respiration ! La respiration, un point capital et si souvent oubliée… Elle qui pourtant apaise le stress, une autre cause importante de la prise de poids abdominale… cette même respiration qui permet de mieux dormir… or le manque de sommeil est aussi une cause importante de prise de poids / de frein à la perte de poids…
    Le yoga a donc à mon sens toute sa place dans l’activité des personnes fortes : merci de le présenter comme tel ! Je suis tellement d’accord !

  9. Très bon article très complet, qui décrit en particulier bien la souffrance morale que peut avoir une personne en surpoids. Rejetée par la société, peur du regard de l’autre quand on essaie de faire du sport, inadaptation de certains conseilsà la difficulté physique qu’un exercice peut avoir pour un grand surpoids… Et l’importance de ne pas tout ramener aux kilos !
    Le yoga est à mon sens une très bonne pratique pour perdre du poids quand on est justement en surpoids, car elle se pratique dans l’écoute du corps, sans à-coups, dans la tonicité des muscles profonds (ceux qui vont pouvoir faire diminuer la graisse viscérale dangereuse pour la santé) et non pas des muscles superficiels…et avec la respiration ! La respiration, un point capital et si souvent oubliée… Elle qui pourtant apaise le stress, une autre cause importante de la prise de poids abdominale… cette même respiration qui permet de mieux dormir… or le manque de sommeil est aussi une cause importante de prise de poids, de frein à la perte de poids…
    Le yoga a donc à mon sens toute sa place dans l’activité des personnes fortes : merci de le présenter comme tel ! Je suis tellement d’accord !

    1. Merci à toi Valérie pour ce retour , d’accord avec toi pour la souffrance morale des personnes en surpoids ! Et la respiration c’est la clé en yoga / méditation : ce qui relie le corps et l’esprit, ce qui nous ramène à l’instant présent…

  10. Super résumé de l’article ! Il couvre bien tous les aspects de l’obésité, qui est un sujet complexe. Je pense que, de nos jours, la société se focalise trop sur la réduction de la graisse alors que nous sommes en manque de muscles ! Il est important de rester actif et des solutions existent pour cela. Notamment en télétravail. Je pense également que la marche est une activité sous-estimée. Le yoga offre également de nombreux avantages pour les personnes obèses. Merci pour ce billet informatif ! Je m’en vais vite lire ce livre !

    1. Merci Florence ! Oui, comme tu dis c’est un sujet complexe et c’est vrai qu’on peut aussi penser à augmenter sa masse musculaire. Une activité douce comme la marche (ou le yoga évidemment) est parfaite pour débuter !

  11. Bonjour Claire,
    merci pour cet article, je ne pensais pas que le phénomène était aussi conséquent avec un horizon d’un français sur 4, dans moins de 10 ans.
    La prévention est à réaliser dès le plus jeune âge au sein du foyer familial afin de limiter le nombre de personnes atteintes.

  12. J’ai bcp aimé cet article. L’obésité est un sujet encore très tabou, et toutes les informations que tu donnes aident à mieux comprendre… c’est génial, merci 🤩

  13. Top Article !
    Le livre a l’air vraiment top, plein de bons sens.
    Je suis tout à fait d’accord avec beaucoup de choses ici, comme :
    👉🏼 « Nos sociétés créent des obèses mais ne les supportent pas » (de Jean Trémolières).
    👉🏼 les régimes, au lieu de nous faire maigrir, nous font grossir dans plus de 95% des cas sur le long terme !
    👉🏼 Les industriels de l’agro alimentaire ont une responsabilité, avec tous les aliments ultra transformés conçus pour nous rendre accros
    👉🏼 La restriction réelle ou psychologique (exemple : penser que le chocolat fait grossir) : crée des compulsions.

    et pour finir 👉🏼 Au-delà de la prise en charge individuelle, c’est le regard et les actions de la société qui doivent changer !
    C’est un très bel article, un très beau travail Claire.

    1. Avec plaisir Jessica ! Quand on comprend mieux les causes du surpoids, aucune raison de se sentir coupable… La société est en grande partie responsable, mais des solutions existent pour se sentir mieux dans sa tête et dans son corps.

  14. C’est un très bon article, clair et synthétique qui donne une meilleure vision du surpoids : il n’y a pas de cause unique, effectivement. Beaucoup de personnes en surpoids ne franchissent pas le pas d’aller vers un cours de yoga, et toutes celles que je connais et qui l’on fait ont eu la même réaction « Si j’avais su, je n’aurais pas hésité si longtemps ! ». Pour avoir dans mes cours quelques personnes en surpoids, je note qu’après quelques mois de pratique régulière il n’y a plus de blocage et que la plupart des postures deviennent accessibles. Il y a quelques excellents profs qui sont loin d’être minces et qui réalisent n’importe quelle posture, aussi ! 😉

    1. Tout à fait, les barrières étant beaucoup mentales, le fait de prendre confiance en soi est une grosse étape lorsqu’on est rond pour pratiquer le yoga. De nombreuses profs américaines obèses font des postures impressionnantes ! C’est chouette aussi que la diversité corporelle se retrouve chez les profs 🙂

    2. Merci Samantha pour ton retour ! Oui, une fois qu’on a commencé le yoga on comprend qu’il n’y a pas d’autres barrières que celles qu’on se fixe 😉 Et c’est chouette aussi que toutes les morphologies soient représentées parmi les profs ! Mon surpoids a failli m’empêcher de le devenir, j’avais peur de ce qu’allaient dire les gens « toi, prof de yoga ? hahaha »… mais finalement, je n’ai jamais eu de remarque désagréable.

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